Eustache Le Noble, « La Pierre de Touche Politique », 1690. Dialogues 12 à 17 reliés. 1. La clef du cabinet de Neufbourg - Douzième dialogue - A Heidelberg chez Néopolo Palatino - 48 pp 2. Le Triomphe ou Le Just’aucorps d’Angleterre sans manche, Dialogue de Pasquin et de Morforio - A Fleurus chez Valdekin Bien-Batu - 48 pp 3. Les Ombres de Schomberg et de Lorraine - A Dublin chez Le Vieux Belle-Montagne - 48 pp 4. La Lanterne de Diogène - Quinzième dialogue - Jouxte la copie imprimé A Withehall chez la veuve Guillemot - 48 pp 5. Les Mercures ou la Tabatière des états d'Hollande - Jouxte la copie imprimé – A Hermstat, chez Emerik Hospodar - 54 pp 6. Le Roy des fleurs - Dix septième dialogue - Jouxte la copie imprimé - A Bude chez Léopol La Dupe, au lévrier qui chasse deux lièvres - 48 pp Petit format 15,5 x 9 cm Reliure plein veau foncé, dos à 5 nerfs, tranches mouchetées rouges. Eustache Le Noble (1643-1711), issu d'une bonne famille, fut élevé au collège de l'Oratoire, puis procureur général au Parlement de Metz. Démis de sa charge, il vécut de sa plume. Sa vie fut remplie de scandales et de procès qui le conduisirent souvent en prison et le marquèrent d'infamie. Ses premières publications, sous forme de dialogues, sont de petites brochures portant une adresse fictive (Londres, Rome, Cologne, Leyde etc.). La première série intitulée "Dialogues sur les affaires du temps" paraît entre 1688 et 1690. À partir de janvier 1690, la parution devient mensuelle et le titre change en « La Pierre de touche politique, Dialogues dans la manière de Lucien, mais appliqués aux grands de la terre". Le 28e et dernier numéro paraît en novembre 1691.
